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Prima la vita

Le pitch

La réalisatrice Francesca Comencini, fille du réalisateur italien Luigi Comencini, raconte son enfance, dans les années 70, sous les traits du cinéma et de l’amour paternel, puis son adolescence décousue. Peut-on avoir une enfance à l’ombre d’une faiseur d’histoire, de comptes pour enfant ?

Notre avis : un hommage digne en forme de psychanalyse

L’amour. Paternel, fantasmé, subjectif. Sans mère, sans soeurs, sans famille, ni mari, visibles. Avec comme premier phare, le respect profond pour la parole de l’enfant. Comme second, un amour immodéré pour le cinema. L’enfant est écouté, crû, on s’adresse à elle comme à un adulte, emmené sur les plateaux de tournage. Laissé libre. Quite à ce qu’il s’y perdre. Puis vient l’adolescence, les tourments, l’emprise. Les murs d’un huit clos se referment petit à petit. L’appartement, refuge de l’enfance, devient étouffant ; l’écoute du père, couloir infranchissable, immense, un gouffre d’incompréhension et de non-dits. Ce père, devenu si vieux, pourtant, qui ne peut observer son enfant se consumer, se perdre, sans réagir. Il lui tient la main, le relève, et l’inspire. Il ui apporte la lumière. Une première partie sensible, intime, touchante. Une seconde plus inégale. Mais une oeuvre entière sur les liens père-fille. Un moment de vie, un moment de cinéma. Prima la vita, la vie avant le cinéma, dira le père.

Méta

Date de sortie : 12 février 2025
Durée : 110 min
Genre : Drame
Réalisatrice & scénariste : Francesca Comencini
Comédiens : Fabrizio Gifuni, Romana Maggiora Vergano, Anna Mangiocavallo
Titre original : Il tempo che si vuole

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