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Le prisonnier d’Alcatraz

Le pitch : 

Robert Stroud est un détenu condamné à perpétuité pour meutre. Emprisonné à Leavenworth, il se découvre une passion pour l’ornithologie en soignant un moineau blessé, devenant ainsi un expert reconnu. Transféré à Alcatraz, il poursuit ses recherches malgré les restrictions, publiant deux traités d’ornithologie et gagnant la sympathie du public.

L’analyse : 

Etonnante histoire vraie que celle de ce prisonnier, enfermé et maintenu à l’isolement plus de quarante années, devenu par la force des choses ornithologue, expert et esthète en art de soigner les canaris. Le film de Frankenheimer lui, en profite pour y glisser une dimension politique et sociale, et l’érige comme figure de la contestation, absolument libre dans cet univers confiné, gonflé par une certaine droiture (le personnage était plus controversé, plus violent) face à l’institution carcérale et face à la justice. Antihéros jusqu’au boutiste, comme le seront bon nombre de ceux de ses héritiers après lui (L’Évadé d’Alcatraz, Shawshank Redemption, La Ligne verte, …), Burt Lancaster épate en brute épaisse, anarchiste, qui ne semble guider que par sa propre vision de l’existence, dont l’équilibre ne semblait avoir été rendu possible que par les soubassements d’une escadrille de canaris. A voir.

Méta :

Date de sortie : 26 octobre 1962
Durée : 147 min
Genre : Biopic, Drame
Réalisateur : John Frankenheimer
Scénario : Guy Trosper
Comédiens : Burt Lancaster, Karl Malden, Betty Field
Titre original Birdman of Alcatraz

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