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L’ange de la violence

Le pitch

Etats-Unis, années 60. Berry-Berry est un jeune homme beau, séducteur, violent, misogyne et rebelle. Adulé par sa famille dont il méprise pourtant la représentation symbolique, il manipule allègrement les sentiments de ses parents qui lui pardonnent bon nombre de ses excès. Son jeune frère, Clint, lui voue un véritable culte et le sauve continuellement de la prison. Un matin, Echo, une jeune fille plus âgée, vient s’installer quelques temps dans la demeure familiale. Cette nouvelle venue va troubler l’équilibre en place.

L’analyse

Chronique du mal-être ordinaire. Berry-Berry est rongé par une violence autodestructrice et par une soif de chaos. Face à lui une famille dysfonctionnelle, incapable de lui résister ou de lui opposer une once d’autorité : une mère possessive, un père dépassé, un frère aveuglé. Avec ce drame sociale, John Frankenheimer emboîte le pas aux oeuvres sociales du genre, A l’Est d’Eden, L’attrape Coeur, La Fureur de vivre, et brosse le portrait d’une Amérique désabusée, dépassée par ses adolescents frondeurs, laissés libres et désoeuvrés, mal-aimés, de se consumer dans la violence et le dégoût de soi.

Méta

Date de sortie : 29 mars 1962
Durée : 111 min
Genre : Drame
Réalisateur : John Frankenheimer
Scénario : William Inge
Comédiens : Eva Marie Saint, Warren Beatty, Karl Malden
Titre original All Fall Down

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