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Casablanca

Le pitch

1942, en pleine Seconde Guerre mondiale, Richard Blaine, propriétaire du Rick’s Café Américain à Casablanca au Maroc, ancien opposant au nazisme désormais miné par un chagrin d’amour, observe les bouleversements mondiaux avec amertume et cynisme. Ancien opposant au nazisme, miné par un chagrin d’amour, il voit passer chaque soir dans son établissement tout ce que le monde compte de belligérants : officiers nazis, autorités françaises, terroristes en fuite. Un soir, la femme qu’il aime et dont il avait perdu la trace à Paris, avant la guerre, pénètre l’établissement au bras d’un résistant recherché l’occupant. Toutes ses convictions et ses engagements s’en trouvent bouleversés.

L’analyse

Il y a dans ce Casablanca une singularité qui fait de certains grands films, de grands chefs-d’œuvre. Il y a d’abord la production catastrophique d’un film auquel personne ne croit : ni ses producteurs, ni ses comédiens, tourné comme un feuilleton et possédant plusieurs fins. Il y a ensuite un vertige : celui d’imaginer son tournage, en pleine seconde guerre mondiale, aux heures les plus sombres du conflit, acte de propagande et de résistance d’un Hollywood qui sait, qui culpabilise, qui refuse la paralysie et l’inaction américaine. Il y a ensuite une rencontre, celle d’un couple mythique, entre Bogey, Boggart, et Ingrid Bergman, enrobé d’un noir et blanc satiné, mat, sublime jeu de contrastes qui les absorbe tantôt dans l’ombre, tantôt dans la lumière. Et puis il y a, enfin, ses questions morales, peut-être trop primaires, mais qui mettent à l’index les raisonnements intellectuels auxquels les gouvernements collaborationnistes se sont livrés. Résister, quels que soient ses intérêts.

Méta

Date de sortie : 13 mai 1947
Durée : 102min
Genre : Drame, Romance
Réalisateur : Michael Curtiz
Scénario : Julius J. Epstein, Philip G. Epstein
Comédien : Humphrey Bogart, Ingrid Bergman, Paul Henreid

Rick : « Vous ne vous demandez jamais si tout ça en vaut la peine ? Ce pour quoi vous combattez ? »
Laszlo : « Se demande-t-on  pourquoi on respire ? Ne plus respirer c’est la mort. Ne plus combattre et le monde mourra ! »
Rick : « Et alors ? Il cesserait de souffrir ! »
Laszlo : « Vous me faites penser à un homme qui veut se convaincre de quelque chose en quoi il ne croit pas. A chacun son destin, pour le meilleur et pour le pire. »
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