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Be Kind Rewind

Le Pitch

Employé d’un vidéo-club de Passaic aux États-Unis, Mike doit trouver une solution lorsque son meilleur ami, Jerry, démagnétise l’ensemble des cassettes-vidéo de la boutique, laissée quelques jours sous sa responsabilité par père-adoptif, Elroy Fletcher.

La Note

Suéder : (néologisme) faire un remake autoproduit, refaire un film avec les moyens du bord. Ce terme, un tantinet barbare, provient de l’OVNI Be Kind Rewind. Derrière ce concept, celui de la créativité absolue ; celle que l’on connait et reconnait chez Michel Gondry. Avec elle, le plein pouvoir sur Hollywood, celui d’un amour démesuré pour le cinéma et la création artisanale, celui de s’emparer d’un catalogue de film et le jouer, comme un enfant, à partir de ses souvenirs et son regard d’adulte. On prend plaisir à observer Jack Black et Mos Def réinterpréter les plus grands classiques du cinéma mondial afin de réparer leur bêtise. Du carton, du papier, du tissu, les voici en héros de Ghostbusters ou en gorille tout droit sorti de King-Kong, afin de sauver le vieux vidéo-club des griffes de promoteurs indélicats et de l’essor inexorable du DVD. Les astuces visuelles se succèdent et on mesure tout le génie du réalisateur français. Un film qui sent fort la colle et les coups de ciseau ; un film qui vieillit diablement bien.

Notre note : 3/5

Méta

Date de sortie : 5 mars 2008
Durée : 94 min
Genre : Comédie
Réalisation & Scénario : Michel Gondry
Comédiens : Jack Black, Yasiin Bey, Danny Glover
Titre original Be Kind Rewind

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